Droits d'auteurs et citations

Tous les éléments publiés sur ce blog peuvent être utilisés avec l'accord de l'auteur du blog et A LA CONDITION de citer les sources utilisées (qu'il s'agisse du ou des billets utilisés comme des auteurs cités dans le blog). Merci de respecter les droits d'auteur (pour tous les textes et documents utilisés dans le blog, y compris pour les auteurs cités). Pour me contacter : benedicte.tratnjek[at]gmail.com

samedi 20 juin 2009

Les Rroms, une nation en devenir ? (Morgan Garo)


Olivier Kempf en avait parlé sur son blog, souligant l'intérêt d'une analyse ne tombant pas dans un culturalisme excessif pour aborder la question des Rroms (ou Roms) en tant que minorité transnationale, sans Etat, mais aujourd'hui, et plus encore demain, véritable enjeu politique (tant à l'échelle des Etats que celle d'une Union européenne pour qui se pose âprement la question des minorités). Voici une note de lecture de l'ouvrage de Morgan Garo (docteur en géopolitique) sur la question de la minorité/nationalité/nation rrom.


Morgan GARO, Les Rroms. Une nation en devenir ?, Editions Syllepse, collection Histoire : enjeux et débats, Paris, 240 p.


Les Rroms (ou Roms) sont-ils cette nation sans Etats indésirable qui « pullule » dans des scouats improvisés au gré de leur itinérance ? Ou plutôt correspondent-ils à l’image romantique véhiculée dans des romans (tels que le bohémien énigmatique dans Le Grand Meaulnes d’Alain Fournier ), image qui touche à la fois au mystique et à une liberté fantasmée ? Les mobilités - contraintes ou volontaires - de ce peuple sans Etat ne cessent d’interroger sa place sur le continent européen, son statut, ses territoires, sa (non)intégration. Ceux que l’on nomme négativement Tsiganes, Romanichels, Manouches... forment une minorité à part en Europe : peuple minoritaire tant dans une Europe de l’Ouest où ils sont assimilés à la criminalité et à une mobilité frauduleuse, que dans une Europe de l’Est où ils sont ancrés dans les territoires de la pauvreté, les Rroms subissent partout une ségrégation sociospatiale inscrite dans les paysages.


Lire la suite sur le site des Cafés géo ->

Aucun commentaire: