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mardi 23 mars 2010

Le blog de "Planète Terre" : Globe


L'émission de géographie diffusée chaque mercredi de 14h00 à 14h30 sur France Culture Planète Terre (animée par Sylvain Kahn) s'est enrichie d'un blog depuis février 2010. Le blog Globe propose ainsi de nombreux compléments aux émissions passées ou à venir (à noter prochainement, une émission sur Moscou avec Pascal Marchand et Jean Radvanyi le 24 mars autour de la parution de l'atlas de Moscou dans la très belle collection consacrée aux villes aux éditions Autrement ; le 31 mars une émission conacrée à l'invention du globe avec Christian Grataloup et Pierre Monet ; le 7 avril une émission consacrée à la géographie sur Internet avec Patrick Poncet et Thierry Joliveau dans laquelle il sera certainement question de "neogeography" ; ou encore le 21 avril une émission sur les impacts du pouvoir politique dans l'agencement des villes en Asie centrale, notamment autour des dérives autoritaires du pouvoir au Turkménistan, avec Cécile Gintrac, co-auteur de l'ouvrage Achgabat, une capitale ostentatoire).

Le blog Globe propose également de revenir sur l'actualité éclairée par le regard des géographes, comme le souligne les billets consacrés à l'analyse des élections régionales de mars 2010 (notamment autour de l'utilisation de la carte. Voir également à ce propos la brève de comptoir de Gilles Fumey pour les Cafés géographiques : "Carton rouge pour les cartes électorales"). Sylvain Kahn invitera d'ailleurs Martin Vannier et Philippe Subra le 14 avril 2010 à proposer un regard géographique sur ces élections. Le blog est également un excellent moyen pour se tenir au courant des différentes interventions médiatiques des géographes. La liste des blogs de géographie devient de plus en plus conséquente, et force est de constater la qualité et le plaisir de lire beaucoup d'entre eux : on pense notamment aux blogs Rumor (Eric Verdeil), Planète Vivante (Marie-Sophie Bock-Digne) ou Monde géonumérique (Thierry Joliveau).



jeudi 18 mars 2010

"Sturm / La révélation" : un film sur le TPIY


Présenté à la Berlinale 2009, le film La révélation (titre original : Sturm), réalisé par Hans-Christian Schmid, propose de plonger les spectateurs dans les rouages du jugement d'un criminel de guerre au TPIY (tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie). Ce film est une fiction qui nous entraîne à suivre Hannah Maynard,  procureur au tribunal de Den Haag, alors qu'elle mène l'accusation contre Goran Duric, un ancien général de l'armée populaire Yougoslave, accusé de crimes de guerre lors du conflit en Bosnie-Herzégovine (voir le synopsis et une critique).


Une lecture géopolitique :
La première lecture que l'on peut faire de cette fiction est géopolitique, du fait de l'importance de la mise en scène des personnages, comme personnification des diverses forces politiques à l'oeuvre dans ce tribunal. Il est important de ne pas oublier le contexte dans lequel a été créé le TPIY : cette justice internationale est à la fois une grande réussite de la communauté internationale (puisqu'il s'agit du premier tribunal international qui ne met pas en scène des vainqueurs jugeant des vaincus, mais amenant les criminels de guerre à répondre de leurs actes quelque soit leur "camp") et un profond échec (le TPIY a été créé pendant la guerre, comme une sorte de "justification" relevant de la "bonne conscience" de la communauté internationale face à son manque d'intervention : rappelons que pendant 3 ans ont été déployés en ex-Yougoslavie des Casques bleus qui avaient pour mission d'apporter une aide humanitaire aux populations mais n'avaient aucun droit d'intervenir dans le conflit. Il a fallu attendre le passage d'une intervention ONU à une intervention OTAN pour que la communauté internationale prenne part au conflit en tant que force armée, et ce en 1995). Les personnages sont ainsi une mise en perspective des rivalités de pouvoir qui s'opposent dans le TPIY. Le personnage principal, en tant que procureur défendant l'accusation, représente ainsi les intérêts d'une justice internationale qui peine à se définir, entre des acteurs finançant le TPIY et cherchant à le fermer le plus rapidement possible (l'Union européenne est ainsi mise en scène par le biais du conjoint d'Hannah), entre les différents juges (soumis eux aussi à des pressions entre financement et volonté de traduire la justice), les victimes et leur désir de justice (parfois au prix de mensonges), les criminels de guerre eux-mêmes et leurs avocats (l'avocat de Goran Duric rappelle ainsi à Hannah combien son client est un héros dans son pays, faisant référence à toute la mythification des criminels de guerre pour les uns, héros de guerre pour les autres, et toute la folklorisation de la vie politique que l'on avait déjà abordé à propos de l'ouvrage d'Ivan Colovic, Le Bordel des guerriers). Autant de personnages permettent au réalisateur de donner un aperçu des discours politiques et des jeux de pouvoir qui font les relations internationales.


Une lecture géographique :
Une seconde lecture de ce film est géographique et s'attache aux lieux et aux cheminements empruntés par Hannah pour obtenir la condamnation de Goran Duric. Hannah parcourt ainsi de nombreux lieux, sans qu'on l'aperçoive dans les différents modes de transport, à l'exception de quelques scènes de taxi. Le film est rythmé par cette approche spatiale qui entraîne le spectateur depuis le bureau d'Hannah et la salle de tribunal, jusqu'à la banlieue de Sarajevo et aux villages où elle tente d'obtenir des preuves incriminant Goran Duric, à Berlin où elle cherche à convaincre une jeune femme de témoigner, mais aussi des chambres et de nombreux halls d'hôtel, des plages, des couloirs... Hannah est un personnage en constant mouvement, que l'on voit le plus souvent immobile. Une métaphore des (im)mobilités de la justice internationale. Les lieux de l'intime se mélangent aux lieux de l'enquête et aux lieux de la pratique de la justice internationale. Le spectateur met toujours un instant avant de comprendre où se retrouvent le personnage. De ce rythme saccadé, le film tire parti des lieux, plutôt que des territoires ou des espaces, pour entraîner le spectateur dans les doutes et les difficultés pour cette procureur de mener une instruction dans laquelle les enjeux politiques sont omniprésents.


=> Le film ne se donne pas pour objectif d'expliquer le conflit de Bosnie-Herzégovine, et ne fait pas l'erreur de laisser penser qu'il est un documentaire, mais entraîne, par le biais de la fiction, à se questionner sur le fonctionnement de la justice internationale (rappelons le paradoxe même de l'existence d'une justice - pouvoir régalien - internationale), sans dénonciation "facile".






mercredi 10 mars 2010

"La ville du risque"


L'École nationale supérieure d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée (ENSA VT) organise un colloque consacré à "La ville du risque" le jeudi 1er avril 2010 dans les locaux de l'Ecole à Marne-la-Vallée (accès) à partir de 9h30.


Présentation par l'organisateur :
"Les conditions de fabrication des villes ont toujours été déterminées par les risques auxquelles celles-ci s'exposaient : risque d'invasion, risque naturel, risque social ou politique. Ces risques s'expriment aujourd'hui sous une forme nouvelle. L'inquiétude face aux risques naturels et climatiques, la montée des incivilités et des violences urbaines dans les quartiers d'habitat social, la menace terroriste dans les lieux publics à forte fréquentation ou la crainte des mouvements de foules lors de grands événements culturels ou sportifs, remettent aujourd'hui en cause de nombreuses modalités des projets urbains et architecturaux. Les situations où la gestion de ces risques est prépondérante deviennent de plus en plus nombreuses. L'objectif du colloque est de nous éclairer sur les incidences de ces nouvelles menaces dans la conception des espaces contemporains".

 

Programme : voir le détail

Accueil par Jean-Michel Knop, directeur de l’École nationale supérieure d’architecture de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée (ENSA VT)

Introduction par Paul Landauer, architecte, maître-assistant à l’ENSA VT

"L’empilement des expertises face aux vulnérabilités de la ville"Jean-Pierre Galland (sociologue, chercheur au LATTS, maître de conférence à l’École des Ponts ParisTech)

"La diffusion des formes d’enclavement résidentiel : du contrôle de l’ordre urbain à la croissance des risques induits"
Renaud Le Goix (géographe, maître de conférence à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

"L’instrumentalisation du risque : l’exemple de la rénovation urbaine"
Bertand Vallet (doctorant en sociologie urbaine à l’Université Paris X Nanterre, chargé de projets au Plan urbanisme construction et architecture)

"L’empreinte des risques"
Valérie November (géographe, professeur à l’École polytechnique fédérale de Lausanne)

"Les engagements militaires en zone urbaine"
Loup Francart (général, directeur d’Eurocrise)

"Les risques terroristes et la ville : limiter l’impact et produire une résilience urbaine"
Rémi Baudouï (politologue et urbaniste, professeur à l’Université de Genève)


jeudi 4 mars 2010

"Bagdad 1920-2010 : Patrimoine urbain et mémoires collectives en question"


L'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (IREMAM) organise une rencontre-débat autour de la question de "Bagdad 1920-2010 : Patrimoine urbain et mémoires collectives en question" avec Caecilia PIERI (doctorante en histoire urbaine à l'EHESS, auteur de l'ouvrage Bagdad arts déco, éditrice aux Editions du Patrimoine), le vendredi 12 mars 2010, à 14h30, à la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) d’Aix-en-Provence, salle Paul-Albert Février. La séance sera animée par Edouard Méténier (historien, Université de Provence). Caecilia PIERI est spécialisée dans l'édition d'architecture et de patrimoine depuis plus de 20 ans. Elle termine un doctorat sur la transformation architecturale et urbaine de Bagdad entre 1920 et 1960. Directement en lien avec les problématiques qui préoccupent ce blog, la deuxième partie de son intervention sera consacrée aux effets de la guerre sur l'urbanisme au quotidien, la segmentation des quartiers...



Présentation de la rencontre-débat :
"A partir du mandat britannique (1920) et de l’avènement du premier royaume d’Irak (1921), Bagdad a connu un essor architectural et urbain sans précédent, à la faveur duquel ce chef-lieu de province ottomane est devenu une capitale « moderne ».

Portée par un projet colonial puis par la dynamique d'une construction nationale, cette transformation s’incarne dans l’indépendance, acquise dès 1932. Elle se caractérise par le renouvellement des formes de l’habitat, par un croisement des références entre modèles venus d’Europe et réinterprétations locales, enfin par une évolution, complexe et parfois conflictuelle, des pratiques citadines.

Les vieilles demeures ottomanes et les quartiers résidentiels verdoyants construits sur le principe des villes-jardins n’ont pas été détruits par les guerres, contrairement à l’image partielle qu’en donnent souvent les médias, mais ils sont aujourd’hui en déshérence. Les maisons se vident et se détériorent faute d’entretien, et l’ancien centre résidentiel tend à se paupériser.

L’exposé fournit un panorama des différentes phases de cette évolution ; il montre comment la ville est actuellement sujette à un processus de fragmentation socio-spatiale qui remet en question ce cadre urbain, en tant que patrimoine mais aussi en tant que base d’une mémoire et d’un projet collectifs. La « reconstruction » imminente, lieu de tous les appétits, constitue à cet égard une menace radicale".

mercredi 3 mars 2010

Des cafés géo, humanitaire et urba


Voici quelques rendez-vous à ne pas manquer pour en savoir plus sur la géographie, la guerre et/ou la ville autour d'un café...


Urbaniser le monde ? Le cas des pays du sud (Paris)
Un café urba avec Jacques De Courson (urbaniste, Président d’Urbanistes Du Monde, auteur du livre Le goût du pouvoir), le 9 mars 2010 de 18h00 à 20h00, au café L'escalier à Paris (105 rue du Faubourg Saint-Denis, 10ème arrondissement, métro Gare de l'est). Voir les prochains cafés urba prévus.


Les Balkans dans l'Europe (Liège)
Un café géo avec Michel Sivignon (professeur émérite de géographie, spécialiste des Balkans et tout particulièrement de la Grèce, auteur de l'ouvrage Les Balkans : une géopolitique de la violence), le 12 mars 2010 à 20h00, au Creham à Liège (Parc d'Avroy). Voir la présentation du café.


L'humanitaire, une mission pour les villes ? (Paris)
Un café humanitaire avec Bertrand Gallet (Directeur général de Cités Unies France), Bernard Pignerol (Délégué général aux Relations internationales de la Mairie de Paris) et Christine Ratzel Togo (Adjointe au Maire d'Aubervilliers), de 19h00 à 21h00 au Snax Kfé à Paris (182 rue Saint Martin, 3ème arrondissement, métro Rambuteau).


Géographie et cinéma en festivals


Les mois de mars et d'avril sont des plus propices pour ceux qui aimeraient découvrir les liens entre géographie et cinéma, tout particulièrement sur les thématiques de la ville et de la guerre. Voici quelques événements qui ne manqueront pas d'intéresser ceux qui joignent le cinéma-plaisir à la réflexion.

A ce propos, on suivra la rubrique "Des films" des Cafés géo, qui proposent des comptes-rendus pour une lecture géographique des films actuellement en salle. Dans la même optique, on consultera la rubrique "Films" du blog Samarra, qui propose autant de regards historiques que géographiques sur des films récents. On suivra aussi le blog Urbanisme et fictions tenu par Patrick Craveri, tout particulièrement axé sur la science-fiction (mais pas de manière exclusive !).



Ville et cinéma (Nantes)
A débuté aujourd'hui, jusqu'au 6 mars 2010, le festival "Ville et cinéma" à Nantes, à l’École Nationale d’Architecture (ENSA) et au cinéma Katorza. Ce festival s'inscrit dans un cycle de conférences sur la thématique "Ville et cinéma". Les projections de films sont accompagnées de rencontres avec les réalisateurs, et sont regroupées par thématique. Au programme (voir le détail) : les villes chinoises, Tokyo, Téhéran, Los Angeles, la ville dans le polar. A signaler, le site du film est accompagné d'un passionnant blog (voir, par exemple, le billet sur le "Cinéma de science-fiction et imaginaires de la mobilité").

Sur cette thématique, on retrouvera deux numéros de revues :
- "La Ville au cinéma", Les Cahiers du Cinéma, 2005.
- "La Ville au cinéma", Urbanisme, n°328, janvier/février 2003 (voir l'éditorial sur le site de la revue).



Le Festival Géocinéma (Bordeaux)
Comme chaque année, le Festival Géocinéma, organisé par l'Université de Bordeaux III, propose des films et des conférences sur un thème au prisme du regard géographique. Un événement important qui permet de promouvoir l'importance et la pertinence de l'analyse spatiale. Après avoir proposé l'an dernier des projections sur l'étranger, le Festival Géocinéma propose cette année de travailler sur la question de l'enfermement. Voir le programme de cette édition 2010.

"Des hôpitaux psychiatriques, aux prisons, en passant par les centres de rétention, l’enfermement est au cœur de l’actualité. Il se manifeste par la multiplication des murs, des clôtures, des frontières de toute sorte. Mais l’enfermement, ce n’est pas seulement une affaire d’architecture ou de paysage, c’est aussi une expérience, celles d’hommes et de femmes parfois des enfants privés de libertés, contraints, reclus, assignés à des lieux. Cette expérience extrême parle à tous par l’entremise des puissantes images qu’elle cristallise. Le festival Géocinéma se saisit de l’enfermement pour en faire le thème de l’édition 2010. A travers des oeuvres cinématographiques, la géographie sera sollicitée pour discuter la réalité et l’imaginaire de l’enfermement. Que celui-ci soit réel, métaphorique, contraint ou choisi, il sera appréhendé sous ces multiples facettes. Les films retenus et présentés par des experts porteront sur des lieux variés, prisons, asiles, centre de rétention, résidences fermées, couvent, sur des situations particulières comme celle de la maladie mentale, ou encore du corps différent. L’objectif est de favoriser un débat sur les lieux et l’expérience de l’enfermement à partir du regard et du savoir géographiques".

A ce propos, on (re)découvrira le n°4 des Cahiers d'ADES consacré aux "Espaces d'enfermement, espaces clos" (actes de la journée d'études de DocGéo, 20 mai 2008, Bordeaux). On lira également l'excellente thèse d'Olivier Milhaud proposant une analyse géographique de la prison : Séparer et punir. Les prisons françaises : mise à distance et punition par l'espace (thèse soutenue le 30 novembre 2009, à l'Université de Bordeaux III). A découvrir également l'exposition photographique consacrée à la prison : L'impossible photographie, prisons parisiennes (1851-2010) qui se déroulera au musée Carnavalet (Paris) jusqu'au 7 juillet 2010 (voir la liste des conférences données à cette occasion).



Le Festival Territoires en Images (Paris)
Pour sa 14ème édition, le Festival Territoires en Images, organisé par l'association Arrimage, propose une exposition photographique sur la thématique "Racines" et des projection de films qui mettent en exergue les territoires (les films sélectionnés doivent ainsi présenter une réflexion sur la notion de territoires : "Qu’est-ce qu’un territoire, des territoires ? Devant ma porte ou ma maison, ma rue, mon quartier, ma ville, mon pays, ma planète ? C’est tout à la fois un paysage familier, un cadre de vie, un lieu de mémoire, un bassin d’emploi, un milieu naturel, un réseau de relations, une aire de sociabilité, une source d’identité collective, un espace politique, un patrimoine à protéger... et pourquoi pas une place, une usine, un trajet, un terroir ?"). Le Festival se déroulera les 26 et 27 mars 2010 (un vernissage de l'exposition de photographies est également prévu le 25 mars 2010) à l'Institut de géographie de Paris.



Un cycle de conférences à la Société de géographie sur l'alimentation : "Saveurs, voir et savoir" (Paris)
Ce cycle de conférences s'organise autour de projections et de débats sur des extraits de films permettant de questionner les enjeux multiscalaires de l'alimentation. Les prochaines séances (voir le programme complet et les modalités d'inscription) :

- Jeudi 11 mars 2010 : La faim : en parler, en sortir (extraits de Le début de la faim)
- Jeudi 1er avril 2010 : Deux cultures alimentaires : l’Afrique (extraits de Imadsag) et l’Asie (Tampopo)
- Jeudi 6 mai 2010 : Nos peurs alimentaires : alimentation et santé (Fast food nation, Super size me)
- Jeudi 27 mai 2010 : Alimentation et imaginaire (extraits de Charlie et la chocolaterie, Sorcellerie culinaire et Delicatessen)


A découvrir également les travaux de Bertrand Pleven, doctorant en géographie et formateur à l'IUFM de Paris, qui parcourent le lien entre géographie, ville et cinéma (notamment ses articles parus dans la revue Géographie et cultures : "Film : Los Angeles : échappées urbaines. Waasup rockers", 2009, n°70, pp. 141-143 ; ou dans la revue La GéoGraphie à la rubrique "cinéma" ; ou dans la rubrique "Des films" des Cafés géo).



Le Festival International du Film des Droits de l'Homme (Paris)
L'édition 2010 du Festival International du Film des Droits de l'Homme s'ouvrira le mardi 9 mars 2010 et durera jusqu'au mardi 16 mars, au Cinéma Le nouveau Latina à Paris. L'occasion pour ceux qui pourront s'y rendre de découvrir de nombreux films et documentaires sur les guerres, les conflits oubliés, les trafics illégaux, les criminalités... Le principe du Festival repose sur une sélection d'une trentaine de films proposés aux spectateurs, pour une grande partie en avant-première, qui s'interrogent sur la défense des Droits de l'Homme comme sur les situations où ces derniers ne sont pas respectés. Voir le programme et la liste des films présentés lors de l'édition 2010.



Ville et cinéma roumain (Paris)
Des projections de films sur le lien entre "Ville et cinéma roumain" auront lieu à la Cité de Chaillot (Paris) les 9 et 10 avril 2010. Au programme, des films documentaires sur la ville de Bucarest (Chantier/ Ioane, cum e la constructii ?, Off the map. In Bucharest, et Sample City) et des films de fiction mettant en exergue la ville dans le cinéma roumain (4 mois, 3 semaines et 2 jours, et 12.08 à l’Est de Bucarest). Les séances seront entrecoupées de conférences revenant sur la ville perçue et conçue par le cinéma roumain. Voir le programme.