Droits d'auteurs et citations

Tous les éléments publiés sur ce blog peuvent être utilisés avec l'accord de l'auteur du blog et A LA CONDITION de citer les sources utilisées (qu'il s'agisse du ou des billets utilisés comme des auteurs cités dans le blog). Merci de respecter les droits d'auteur (pour tous les textes et documents utilisés dans le blog, y compris pour les auteurs cités). Pour me contacter : benedicte.tratnjek[at]gmail.com

dimanche 4 avril 2010

Mobilités éprouvantes : se déplacer dans les villes en guerre


Voici le power-point présenté lors du colloque "Les mobilités éprouvantes. (Re)connaître les pénibilités des déplacements ordinaires" le vendredi 26 mars 2010 à l'Université libre de Bruxelles, qui complète le billet sur "La guerre, la ville et les mobilités", en présentant des études de cas sur les mobilités restreintes, les mobilités contraintes et forcées, et les mobilités interdites des habitants d'une ville en guerre. La question des mobilités ordinaires est particulièrement illustrative des stratégies de survie des habitants dans les villes en guerre, dans la mesure où ils se partagent entre un enfermement dans l'habitat vécu comme sécurisant (bien que l'habitat puisse être agressé par les belligérants, que ce soit par des bombardements ou par une intrusion dans les territoires de l'intimité), et une nécessaire sortie vers le "dehors" qui permet d'assurer l'approvisionnement en vivres, en eau ou en médicaments, mais également pour aider sa famille ou ses amis, pour lutter contre le pouvoir milicien, pour se mobiliser politiquement... L'analyse par les mobilités montre combien l'espace pratiqué des habitants dans une ville en guerre se construit selon une distinction entre dedans/dehors, qui se fonde tant sur la dangerosité réelle que sur la perception de cette dangerosité. Si l'on aborde souvent la question du mur pour séparer deux "quartiers-territoires" (selon l'expression de la géographe Elisabeth Dorier-Apprill), il s'agissait ici de disctuer la notion des "murs ordinaires" et la question du seuil entre un dedans (l'habitat comme ancrage et enfermement rassurants) et un dehors (l'extérieur comme mobilité nécessaire mais non voulue).




Pour voir la présentation au format PDF.


Aucun commentaire: