Droits d'auteurs et citations

Tous les éléments publiés sur ce blog peuvent être utilisés avec l'accord de l'auteur du blog et A LA CONDITION de citer les sources utilisées (qu'il s'agisse du ou des billets utilisés comme des auteurs cités dans le blog). Merci de respecter les droits d'auteur (pour tous les textes et documents utilisés dans le blog, y compris pour les auteurs cités). Pour me contacter : benedicte.tratnjek[at]gmail.com

mercredi 23 avril 2014

Géo'rizon : Géographie des crises (24 avril 2014, Chambéry)

"Géo'rizon : Géographie des crises"

La 16e Journée d'études Géo'rizon, organisée par le Département de Géographie de l'Université de Savoie, se tiendra le jeudi 24 avril 2014 à la Présidence de l'Université de Savoie (Chambéry), entrée libre et gratuite.

Après "l'Amérique latine", "la rue", "les Balkans", "l'île", "Géographie et arts", "Canaux et barrages", "L'Asie orientale", "A boire ! Les boissons dans le monde", "Régionalismes et séparatismes en Europe", "Afrique de l'Est (Tanzanie, Soudan, Ethiopie, Erythrée, Djibouti)", "Diaspora(s)", "Métropoles d'Europe", "Antimonde(s)", "Se perdre en forêt", "Montagnes des Sud", le Département de Géographie aura le plaisir d'accueillir 4 conférenciers sur le thème "Géographie des crises".

Comme le traitera la table-ronde en fin de journée, le but est de comprendre comment les géographes étudient et analysent une crise, sous toutes ses formes, qu'il s'agisse de crise économique ou sociale, des effets collatéraux des guerres (déplacements de populations), ou de catastrophes liées à des événements (cylone, séisme, tsunami) qui mettent en exergue la vulnérabilité des populations. Grâce à des géographes de terrain, qui ont passé plusieurs mois dans ces espaces difficiles et en proie à des situations de précarité et de détresse, la journée Géo'rizon proposera une lecture géographique moderne et vivante des crises.



Programme de la journée
"Géo'rizon : Géographie des crises"

8h30 - 9h50 : Faire face à la crise à Detroit : pratiques alternatives et recomposition du modèle urbain (Flaminia PADDEU Doctorante, ATER Université Paris Sorbonne - Paris IV)

10h15 - 11h35 : Le Japon dévasté : retour sur Fukushima (11 mars 2001) (Rémi SCOCCIMARRO Maître de conférences Université de Toulouse 2 Le Mirail)

13h45 - 15h05 : Port-au-Prince, ville-martyre : la capitale haïtienne au lendemain du séisme (2010) et du cyclone (2012) (Sébastien HARDY Chargé de recherches Institut de Recherche pour le Développement, Paris)

15h25 - 16h55 : Migrations de crise et crises de l'asile, expériences d'exil des réfugiés libériens en Guinée et au Ghana (1990-2010) (Hélène SIMON-LORIERE Docteure, ATER Université Paris Sorbonne - Paris IV)

16h55 - 17h30 : Table-ronde autour des conférenciers : Gérer les crises : l'apport des géographes


samedi 5 avril 2014

Journée d’études : “Quand les cases se mettent au vert. Nature et bande dessinée” (17 avril 2014, Lyon)

Le jeudi 17 avril 2014, le laboratoire junior Sciences dessinées vous propose sa quatrième journée d’études : après la science (avec Marion Montaigne), la ville (avec Benoît Peeters) et la violence (avec Kris), nous vous invitons à partager avec nos intervenants et l”auteur Etienne Davodeau une réflexion sur “Quand les cases se mettent au vert. Nature et bande dessinée“, à l’ENS de Lyon (salle F08, entrée libre, 9h30-17h30, site René Descartes, 15 parvis René Descartes, métro Debourg,Lyon, voir le plan d’accès).



PROGRAMME DÉTAILLÉ

Matinée : IMAGINER ET
REPRÉSENTER LA NATURE EN BD
  • 9h35-10h15 : Julie Le Gall (maître de conférences en géographie, ENS de Lyon) : Le monde rural en BD : une approche militante
  • 10h15-10h55 : Paul Arnoud (professeur des Universités en géographie, ENS de Lyon) : Le vivant mis en case. Arbres et forêts dans quelques bandes dessinées
  • Pause
  • 11h10-11h50 : Véronique Servat (professeur en histoire-géographie, collège Paul Eluard de Montreuil) : Regards croisés sur la nature en bande dessinée, entre risques et ruralité
  • 11h50-12h30 : Frédéric Ducarme (doctorant au Musée national d’histoire naturelle) : La nature dans Dragon Ball

Après-midi : BANDE DESSINÉE, NATURE ET ENGAGEMENT
14h00-17h30 : Grand entretien avec ÉTIENNE DAVODEAU


jeudi 3 avril 2014

Semaine arabe de l'ENS 2014 : Territoires et frontières (4-11 avril 2014, Paris)

Pour l'édition 2014, la Semaine arabe de l'Ecole normale supérieure aura pour thème : "Territoires et frontières". Elle se déroulera du vendredi 4 au vendredi avril 2014. Le riche programme allie conférences et tables-rondes, théâtre, cinéma (My Land de Nabil Ayouch, Rome plutôt que vous de Tariq Tegula, Babylon d'Ismaël, Youssf Chebbi et Alaeddine Slim, Syrie : instantanés d'une histoire en cours du collectif syrien Abou Naddara, et de nombreux courts métrages), spectacles (concerts, contes orientaux…), ateliers (calligraphie, cuisine, écriture) et expositions.

L'une des expositions sera consacrée à une série de cartes réalisées par Noria (dont les cartes déjà publiées sur le site de Noria et certaines cartes inédites), qui sera inaugurée le lundi 7 avril à 17h00. Ce sera notamment l'occasion de revenir sur le making-of des cartes Syria Disunited: Regime and Rebel Military Positions (october 2013) et The Strategy of ISIL: Controlling thé Northern Border (october 2013) (voir la page "Mapping Competing Strategies in thé Syrian Conflict" sur le site de Noria). Voir également les billets "Syrie, cartographie d'une guerre : représenter l'espace des conflits" et "Syrie, cartographie d'une guerre : représenter l'espace des conflits (2)".

Illustration par Zeina Abirached



Présentation de la Semaine arabe de l'ENS 2014 :
Alors que les « révolutions arabes » en Tunisie, Egypte, Syrie et ailleurs restent marquées par l’importance des circulations politiques et des déplacements humains mais aussi par la singularité des contextes nationaux, la Semaine arabe a choisi cette année d’interroger le thème des frontières et des territoires.

Les frontières constituent un objet d’étude privilégié des recherches sur le monde arabe, dessinant les contours territoriaux de la souveraineté des États et déplaçant sans cesse les limites du « monde arabe » lui-même. En explorant l’épaisseur historique de ces tracés, la Semaine arabe espère apporter un éclairage sur la formation conflictuelle des démarcations étatiques, leur matérialisation (par un mur, un fleuve, etc.) et la contingence de leur représentation cartographique. Cet éclairage permettra en outre d’interroger le mythe intégrateur de la mondialisation, conçue comme l’avènement imminent d’un monde sans frontières. En effet, les tensions persistantes autour du Sahara ou de la frontière israélo-palestinienne semblent rendre illusoire l’image d’un monde “dé-territorialisé”.

Au-delà des enjeux géopolitiques, les frontières arabes apparaissent aussi comme des espaces privilégiés de rencontres et de confluences. En effet, les frontières s’inscrivent au cœur d’oppositions dialectiques reflétant leurs diverses fonctions : le cloisonnement et la circulation, l’obstacle et le passage, le contrôle et l’échange, la marge et l’interface. Structurée par cette dualité fonctionnelle entre coupure spatiale et espace de contacts, la frontière se révèle propice à l’analyse des circulations et des échanges.

Enfin, si assigner des limites et circonscrire revient à conférer une identité à un territoire, ces démarcations ne peuvent laisser indemne le sujet parlant et écrivant. En effet, les dynamiques d’appartenance à un lieu, un pays ou une culture, propres à chaque individu, toujours mobiles et multiples, sont étroitement associées à des frontières imaginaires et des délimitations mentales. Ces frontières intérieures, qui interrogent expressément les jeux d’identité des intellectuels arabes à leur langue et leur culture, seront aussi mises en lumière.